Les audits sont des outils de vérification et de surveillance qui ont été privilégiés avec l'arrivée des systèmes normatifs.
Leur qualité leur confère un rôle principal pour permettre de rechercher les racines des gains ou des pertes réelles ou potentielles dans les organisations certifiées.
Pour cela il faut faire les audits non pas pour répondre à une exigence normative ou de registraire mais bien pour soi même, c’est-à-dire pour accroître les gains ou limiter les pertes potentielles ou réelles.
Les audits de système s'arrêtent traditionnellement, à la porte de la caverne "d'Ali Baba" car ils vérifient principalement que les dispositions de l'organisation répondent aux exigences du référentiel que les dispositions prises sont appliquées
Quand on veut faire des audits d'efficacité des processus et procédures il faut cibler les gains ou les pertes.
On va déjà donc aller plus loin que les exigences référentiel normatif ISO ou autre en construisant son propre référentiel en adjoignant aux exigences normatives les exigences de performances stratégiques que devront permettre d'atteindre les dispositions des processus et procédures qui seront définies
Les audits conduits sur les dispositions dites stratégiques vérifient que les dispositions sont appliquées mais surtout que les éléments comme les 6 M (moyen, méthodes, mesure, main d'œuvre, milieu, matière) qui font les dispositions, participent à l'atteinte des résultats voulus.
Si par exemple on atteint le résultat voulu avec juste 4/6 M qui sont mis en œuvre, alors on va se trouver avec une opportunité potentielle d'accroissement du résultat et donc des gains internes.
Dans le cas ou le résultat voulu n'est pas atteint, on aura alors une ou des causes systèmes de limiter les pertes
Le dernier élément qui permet d'assurer la rentabilisation de cet outil de surveillance c est bien sur le fait que les actions mises en œuvre suite aux audits soient menées à leur terme et que l'on en vérifie l'efficacité. C'est a ce prix que les programmes audits sont des investissements et non des centres de coûts pour les organisations